VERSION TEXTE DU RPLe rocher Lfusien vivait des heures paisibles, au rythme d’échanges et d’export culturels. Depuis que Leonardo di Vini-Vici avait repeint la chapelle Tex-Mex du palais royal, les foules d’Eta s’étaient empressées de venir admirer cette œuvre majeure de l’art Lfusien.
Propulsant cette nation au rang étatien d’ambassadrice de l’art et de la culture c’est ainsi que les Lfusi avaient alors participé à l’essor de cette nouvelle effervescence artistique.
La ferveur pour ce centre d’intérêt avait permis de faire naître de nouvelles œuvres si incroyablement célèbres telles que la Joc’monde et son sourire légendaire ou bien encore Guerreniqu’Ahah de la période bleue de Pic’Assiette, non moins célèbre peintre Lfusien tout aussi cubique dans sa tête que dans son art. On courtisait aussi beaucoup les moustaches de Salvator Daddy, le puff queum de Gaia la douce.
Dans cette atmosphère calme, détendue, empreinte d’un regain de spiritualité, la violence d’un acte barbare attira l’attention de tous !
Les FCL avaient osé jeter à la mer nos œuvres pour les remplacer par des galets dans leurs musées ! !
D’un coup, tous furent apitoyés et ne sachant plus comment calmer leur désespoir, le Cardinal Thiof multiplia les béndicités dans la chappelle Tex-mex sans succès.
La chorale avait aussi fait des ravages : la voix nasillarde de sœur Arwen, rivalisant avec les chœurs chancelants des frères Soul, White, Lx et Warriors, donnait dans des notes hautes pour des Happy Day déchirants ! ! !
Les oreilles des Lfusiens n’en pouvaient plus et leur cœur brisé d’un tel gâchis artistique avait entraîné des conséquences désastreuses. Le célèbre cuisinier du Palais, maître du biscuit Joconde ne produisait plus rien. La reine, dont les non moins célèbres nuisettes avaient été jetées à la mer, errait dans les couloirs en robe de chambre de la marque Mémère, scandalisant les guerriers qui ne voyaient plus l’icône glamour d’antan.
Les FCL avaient osé se débarrasser également des statues d’anges de marbre rare des cités de Calcarre, détruisant sans retenue les biens les plus précieux, prêtés par le musée national Lfusien, saccageant la Vénisia du Mulot. Les toiles majeures devaient maintenant être protégées : plus l’ombre d’un doute à ce sujet et l’agacement des oreilles Lfusiennes, engendré par les grincements des Happy Day incessants et des rhétoriques du Cardinal Thiof avait atteint un paroxysme tel que tous voulaient lutter contre cela.
Ainsi, pour redonner goût à la vie à la grande diplomate Diva, qui se laissait aller au point de ne plus vouloir même utiliser son précieux vernis à papattes, Danjounet s’écria haut et fort et les masses populaires l’entendirent. Tous, se lamentant d’une telle agonie avaient alors décidé de châtier les mécréants et promouvoir encore l’art dans le monde Etatien.
C’est alors que la guerre fut déclarée pour dix jours, renouvelable avec l’accord des parties en présence. Il fut aussi décidé qu’il s’agirait de la Croisade des chœurs croisés, les Lfusiens bombant le torse en avant pour l’occasion et proférant des vœux d’amusement, dans la joie, la bonne humeur et la transpiration (n’oubliez pas le déodorant !)
Résultat :
FCL : 295 867 points de pertes généraux
LFUSI : 197 977 points de pertes généraux